N° 27. Jeudi 22 mai 1997. 13h58



Les nouvelles Listes du 2ème Monde. Inscrivez-vous sur celle de votre quartier pour rencontrer vos voisins !  
l'Actualité de la vie politique
La semaine en images  
Une incursion de Guillaume durand dans le 2ème Monde...  
Le malheur peut-il exister dans le 2ème Monde ?  
Poésie numérique: "Galaxiane 1" par El Poeta Maldito  
Dans "les dédales du labyrinthe..." par Fanny  
   


CITOYENNE, CITOYEN !

A ce jour, le nombre de candidats pour les prochaines élections, quoique
très important (autour de 90), ne permet pas d'envisager sérieusement la
tenue des élections telles que le prévoit la Constitution (2 Elus par
quartier soit 76 Elus).

Les discussions au sein de la liste-citoyens et des Rendez-Vous Citoyens
ont mis à jour trois solutions et nous vous demandons de trancher en vous
rendant sur le
serveur de vote où tous les éléments vous sont donnés afin que
vous puissiez voter en connaissance de cause.


Exprimez-vous vite, le scrutin se termine samedi 24 mai à minuit
.


contribution au journal 

TRIBUNE LIBRE . Cette Une est entièrement écrite par Eric Roux, tout droit
débarqué du 2ème Monde... Vous savez bien, M. "Fruits et légumes" de la grande
famille. Il est 21h17, comptez les minutes... L'équipe du Journal lui laisse l'entière responsabilité éditoriale... !

Ma mère ne sait toujours pas que je fume !

Sur la plage, le homard en laisse est
plus pratique que le chien. C'est vrai.

Rien n'est plus désagréable que de la crotte de chien dans le sable, que des
aboiements canins dans le murmure des vagues et que les vieux os mâchouillés
sous les pieds. Par ce raccourci, il est évident que le homard, chieur discret, à la
carapace bleue "outre - mer" supporte nettement mieux la laisse rouge. Comprenez
bien, que mon propos n'est pas animalier. Loin s'en faut. Je hais la plage: ses animaux domestiques, ses mémères rutilantes, ses ephèbes musculeux et ses nymphètes
au regard en coin "passez votre tour jeune homme".

Avez - vous déjà constaté le malheur de l'oeuf dur au moment du pic nic de la
susdite plage. Il est écalé par vos doigts experts et roule, lamentable, pour se
charger de ses petits grains de silices (ou quartz) qui viendront malmener votre
dentition émaillée. Et la mayo. Et la mayo, sous le soleil estival, s'affaisse, rompant
le fragile équilibre de son émulsion huileuse. Un peu comme votre peau. Grasse à
souhait, tartinée, étalée, mais croyez - moi, pas gourmande pour un sou.

Car le vrai problème de la plage, comme une corrida sans taureau, ou une
samba sans tristesse, c'est que vos chairs sont sans désir.


N'oubliez pas, l'essentiel n'est pas dans le moyen, mais dans le sens.
Stylo ou 2ème Monde, racontez, racontez, et prenez du plaisir.


Xuan a tout essayé, je n'ai rien remarqué.

 

 


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