N° 13. Lundi 28 avril 1997. 22h25



Le programme de la semaine en image.
Eric Bayle est passé nous voir !

"Ce que je dis,

on l'entend où ?"

Et en voilà une question question qu'elle est bonne ! ... une question -essentielle- saisie à la volée dans une discussion improvisée sur les libertés de l'avatar.

Et oui, c'est vrai ! Quand je parle, ça passe où ? Il y a t-il des traces sur un quelconque disque dur perché quelque part par là ? Une oreille indiscrète et invisible ? Un identifiant non convié qui viendrait fourrer son nez partout ?!

Je rencontrais, pas plus tard que la semaine dernière, un ami amusé, du côté de Montmartre, qui excellait dans la peau d'un personnage paranoïaque : "si, si, je te jure ! Ils sont partout ! Tout est soigneusement répertorié ! Je les ai vu ! Je les entends !". Il se faisait manifestement plaisir...

Mais qu'en est-il exactement ? Eclairons les lanternes de nos avatars !

Dans un secteur, lorsque nous parlons en forum, l'ensemble des textes est inscrit sur notre serveur -mais pas forcément lu ! Cela pour s'assurer de plusieurs choses...

Comme le précise le chapitre consacré aux conditions d'abonnement,
 
"l'abonné s'interdit de diffuser des messages susceptibles de porter atteinte
au respect de la personne humaine et de sa dignité, à la protection des
mineurs et/ou qui seraient contraires à l'ordre public, aux bonnes moeurs et
plus généralement à la réglementation en vigueur.
Il s'engage, notamment, à ne pas porter atteinte à la liberté d'expression en
gênant ou en paralysant les échanges et le fonctionnement du réseau, à
respecter la vie privée des utilisateurs comme des personnes tierces, à
respecter la confidentialité, la sécurité du réseau et des systèmes, à ne pas
inciter à la haine ou à la discrimination quelle qu'elle soit, ni à enfreindre les
législations applicables.
 
L'abonné déclare assumer une entière responsabilité en cas d'utilisation
non conforme du Serveur, ainsi qu'en cas de non respect tant des
législations nationales que des usages propres au réseau INTERNET."

Ceci expliquant cela, la mémoire du serveur nous permet de retrouver les personnes concernées. Auquel cas, si -par exemple- une propagande xénophobe est faite dans notre Paris numérique, nous pouvons rapidement intervenir.

Dans un dialogue privé ainsi que dans nos appartements, libre à l'avatar d'entendre ce qu'il veut bien entendre ! Cela ne regarde plus que chacun d'entre nous... et engage notre responsabilité et nos usages propres au réseau Internet!

Voilà le pourquoi du comment de la tchatche dans le 2ème Monde ! Un texte intéressant, qui devrait nous assurer une certaine tranquillité, et nous préserver de dérapages intempestifs !!

Deuxtiers

REAGISSEZ !
Envoyez vos textes, photos, sons, saisies d'écran, remarques & idées au journal.


 Dernière mise à jour : 28 Avril 1997 - Copyright 1997, Canal+ Multimédia. Tous droits réservés.